Aujourd’hui, la section syndicale de la Direction Générale du Commerce et de la Concurrence est vent débout contre la prolongation discrète des contrats de la société française Veritas BIVAC qui s’occupait, selon elle, de la vérification documentaire sans raison valable.
Cette fronde au sein de DGCC oppose le syndicat à certains cadres de la structure. Le secrétaire général de la section syndicale du Commerce, Nouhoum Sidibé dénonce un tripatouillage qui existe autour de la gestion du Programme de vérification des importations (PVI). Selon lui, ce tripatouillage s’est aggravé ces derniers temps avec la fin des contrats de la société française Veritas (BIVAC).
Le secrétaire général explique qu’après l’octroi de 3 contrats de près de 60 milliards de FCFA en 2018 à la société pour 5 ans ces prestations n’ont eu aucun impact positif sur l’économie malienne. Aux termes de ces contrats, il reproche à certains cadres de vouloir prolonger discrètement les contrats de Veritas pour des raisons inavouées.
« Ces mêmes cadres ont crié partout courant 2022 de la mise en place du CET à la douane pour remplacer Veritas », a ajouté le Nouhoum Sidibé qui se demande comment comprendre qu’on veut prolonger encore des contrats de cette société française ?
Face à cette situation, la section syndicale estime qu’elle ne va plus observer le silence avec cette situation entretenue par une poignée de cadres. Elle reproche de vouloir dilapider encore des milliards FCFA du contribuable malien. Pour ce faire, la section syndicale prévoit une série d’actions pour se faire entendre. Il s’agit notamment d’une conférence de presse, d’une assemblée générale pour entériner un préavis de grève dans les prochaines semaines.
Siaka DIAMOUTENE