Le président américain Joe Biden a « recommandé à ses électeurs de soutenir Mme Harris, donc nous la soutiendrons aussi », a dit le dirigeant russe lors d’un forum économique à Vladivostok.
« Deuxièmement, elle a un rire si expressif et contagieux que cela montre qu’elle se porte bien », a-t-il ajouté.
Le président russe a estimé que le candidat républicain Donald Trump, ancien locataire de la Maison Blanche de 2017 à 2021, avait imposé « plus de sanctions à la Russie qu’aucun président » avant lui.
Kamala Harris « s’abstiendra peut-être de faire ce genre de choses », a-t-il dit.
La Russie a été accusée d’avoir mené des opérations d’influences notamment sur les réseaux sociaux lors de la présidentielle de 2016 en faveur de Donald Trump, qui avait remporté le scrutin.
Mercredi, les autorités américaines ont pris une série de mesures, dont des sanctions et des poursuites contre des responsables du média russe RT, répondant selon elles à des tentatives d’ingérence dans les élections de novembre 2024 qu’elles imputent à la Russie.
La porte-parole de la diplomatie russe, Maria Zakharova, a elle jugé jeudi que les mesures prises contre des responsables de RT faisaient partie d’une « campagne d’information (…) qui a été préparée de longue date et qui est nécessaire à l’approche de la dernière phase du cycle électoral ».
Elle a assuré que Moscou préparait « bien évidemment » une réponse à ces nouvelles sanctions à même de « faire frémir tout le monde », dans un entretien à l’agence de presse d’Etat Ria Novosti.
Les autorités américaines n’ont pas indiqué à quel camp, démocrate ou républicain, ces ingérences supposées auraient profité.
Le ministre américain de la Justice, Merrick Garland, s’est borné à indiquer que selon l’analyse des services de renseignements, « les préférences de la Russie n’avaient pas changé par rapport à la dernière élection », semblant indiqué que Moscou poussait le candidat Trump.
Avant le retrait de Joe Biden de la course à la Maison Blanche en faveur de Mme Harris, M. Poutine avait affirmé préférer l’actuel locataire du Bureau ovale à Donald Trump.
L’ex-président américain est lui accusé par ses détracteurs démocrates d’être un admirateur de Vladimir