Sans l’ombre d’un doute. Le leader de la plateforme Avenir Sénégal bi nu bokk, Dr. Cheikh Tidiane Dieye, a réagi avec fermeté lors de son passage à l’émission Grand Jury sur la RFM, abordant des sujets brûlants tels que l’arrestation d’Ousmane Sonko et les spéculations entourant sa candidature à la prochaine présidentielle. Dans un discours résolument en faveur de Sonko, Dr. Dieye a déclaré : « Nous avons pris notre décision. Il y a quelques jours, j’ai soutenu Ousmane Sonko et je porte cette décision en tant que leader de Avenir Sénégal bignou beug. Je n’ai pas vu ou assisté à une quelconque décision avec nos alliés de Pastef ou on parlerait de plan B. Au contraire, partout où j’ai entendu les leaders de Pastef en parler, c’est pour dire qu’ils n’ont qu’un seul il ne s’agit même pas de plan. Ils ont un candidat qui s’appelle Ousmane Sonko et c’est aussi mon cas, c’est la seule raison pour laquelle nous nous mobilisons pour le porter au pouvoir et c’est essentiellement ce que nous pouvons en dire. »
Le soutien indéfectible à la candidature de Sonko en 2024 est au cœur des préoccupations de Dr. Dieye, comme il l‘évoque : « En ce qui me concerne, tout ce qui peut m’intéresser, c’est le soutien que j’apporte à Ousmane Sonko pour qu’il soit candidat en 2024 et tout le poids que je pourrais lui apporter pour une campagne victorieuse en 2024, tout le reste ne m’intéresse pas. »
Évoquant le compagnonnage politique avec Ousmane Sonko, il a déclaré : « Avant son arrestation, nous étions déjà en train de parler de programme, d’idées, de projet politique, de la façon dont nous allons conduire le Sénégal, et j’en suis toujours pour modifier ce programme pour qu’il soit le meilleur que nous puissions présenter aux Sénégalais. Je veux concentrer mon énergie ainsi que les membres de la coalition à travailler pour la réussite de ce programme. »
Le leader de Avenir Sénégal bignou beug a conclu en faisant une déclaration audacieuse concernant la candidature d’Ousmane Sonko en 2024 : « Je n’envisage rien d’autre que Ousmane en 2024 parce que, selon moi, ce serait contradictoire de dire que, d’abord sur le plan politique, dans le moment historique du Sénégal, Ousmane Sonko doit aller à l’élection présidentielle de 2024, et légalement même si cela ne plaît pas au ministère de la Justice, il peut et il va être candidat. »
Arrêté en juillet dernier pour diverses charges, Ousmane Sonko a vu dans la foulée son parti être dissous par les autorités avec pour motif l’appel à des mouvements insurrectionnels.