Se sont ouverts, ce jeudi 25 avril 2024, a l’hôtel Colibris de Bamako, les travaux de la consolidation et de la capitalisation de la première année du projet JOFA ACTE. L’ouverture des travaux était présidée par M. Mamadou Konta, secrétaire général du ministère du travail, de la fonction publique et du dialogue social accompagné par M. André Yebedié, représentant de World Vision Mali et M. Housseini Ouologuem, représentant de la direction nationale de la promotion de l’enfant et de la famille.
Pour rappel, le Projet JOFA ACTE est un projet qui lutte contre les pires formes du travail des enfants intervenant au Mali dans les zones de Bamako et Sikasso. Lancé au juin 2023 à Bamako à Azalaï Hôtel, le Projet dans les courses de sa première année a réalisé plusieurs activités, notamment, des ateliers, des forums, des colloques, des conférences, des activités sur le terrain etc. Consolider et capitaliser les données de ces activités était l’objectif global de ce présent atelier de deux jours, c’est-à-dire, du 25 au 26 avril 2024.
En prélude, M. André Yebedié, représentant du World Vision Mali après avoir salué les uns et les autres à ce grand atelier a rappelé que World Vision est une Organisation Internationale d’aide de développement et de défense des droits des enfants surtout ceux qui sont dans la pauvreté. Au cours des travaux de cette première année du projet JOFA ACTE, plusieurs activités ont été réalisées et les résultats de ces activités sont satisfaisants les consolidés et les capitalisés seraient une bonne chose pour l’avancement du projet, a-t-il félicité. Cet atelier, dit-il, permettra à faciliter beaucoup de choses sur les pires formes du travail des enfants(PFTE) , non seulement à JOFA ACTE et ses partenaires qui sont déjà là-dessus, mais aussi, d’autres partenaires qui vont venir sur la thématique. Il avance 《 une bande de stockage des données sera créée à plusieurs niveaux, une bibliothèque virtuelle et physique sera faite, des liens de collaboration seront créés entre les partenaires, une synergie sera faite dans la lutte contre les PFTE etc. 》au terme de son allocution, M. Yebedié a remercié au nom de World Vision l’Etat et ses partenaires techniques et financiers avant d’assurer l’Etat que sa structure et ses partenaires ne menageront aucun effort pour l’accompagner dans la lutte contre les pires formes du travail des enfants afin de protéger leurs droits.
Dans le discours d’ouverture, M. Mamadou Konta, secrétaire général du ministère du travail, de la fonction publique et du dialogue social a tout d’abord félicité World Vision Mali et ses partenaires pour le projet JOFA ACTE et les tenus des ateliers le concernant. Après, il s’est réjoui à présider cet important atelier sur une thématique qui fait beaucoup de soucis aujourd’hui au Mali. Le travail des enfants, notamment les pires formes, selon lui, constituent une violation grave des droits des enfants, plusieurs enfants aujourd’hui sont touchés de cette violation. Mondialement, en estimation, dans un rapport de l’Organisation Internationale de Travail(OIT) au début de 2020, sur 160 millions d’enfants engagés dans le travail enfantile, 79 millions font les travaux dangereux et parmi ces travailleurs 9 sur 10 vivent en Afrique, en Asie et dans le pacifique, a-t-il indiqué. Il avance que le Mali n’est pas épargné de cette attitude une enquête d’EMOP de l’INSTAT rendus en 2022 approuve cela. Cette enquête rapporte que le travail précoce des enfants concerne un quart des enfants âgés de 5 à 11 ans. il augmente avec l’âge et touche davantage les garçons que les filles, a-t-il ajouté. Ce présent atelier, dit-il, aucours de ces deux (2) jours aura une tâche globale de présenter tous les documents recueillis pendant les activités de cette première année du projet JOFA ACTE afin de les consolider et de les capitaliser. Pour terminer, M. Konta, représentant du ministre du travail, de la fonction publique et du dialogue social avant de déclarer ouvert les travaux de ce grand atelier, a invité les participants pendant ces jours de l’atelier à faire des bonnes recommandations afin que les objectifs recherchés soient atteints.
Pendant ces jours de l’atelier, les travaux ont porté sur les différentes présentations faites par le Cabinet I2D et par les initiateurs du projet JOFA ACTE. Commencée par le bureau consultant, la tâche était d’expliquer pourquoi capitaliser ? Quoi capitaliser ? Qu’est-ce que la capitalisation ? ….De capitaliser pour garder les bonnes pratiques et de tirer de leçons des mauvaises a été donné comme réponse stricte à ces problématiques. Une brève explication a été faite sur ces pratiques aussi, ses caractéristiques et autres. Au tour des initiateurs du Projet JOFA ACTE, auquel les travaux de groupe on porté, la cheffe du projet JOFA ACTE Terre des Hommes Laussanes Mme Ami Coulibaly s’est intervenue sur tous ceux que le projet JOFA ACTE a réalisé comme activité dans la région de Sikasso pendant sa première année. La-bas, elle a mentionné la collecte des bonnes causes, la série des témoignages, les rencontres avec les chefs coutumiers, les prises en charge de certaines situations, la collaboration avec d’autres partenaires et des personnes. Et l’autre, le manager du projet JOFA ACTE, M. André Pascal Coulibaly a expliqué comment le projet s’est fonctionné à Bamako pendant sa première année sachant que le projet intervient à Bamako et à Sikasso seulement. Il a mis l’accent sur certaines phares activités comme la tenue des ateliers comme celui-ci, un témoignage d’un monsieur sur un enfant dans le cadre des PFTE, une conférence débat tenue au CICB à laquelle l’Etat était impliqué, des rencontres avec les médias etc. Les travaux de cet atelier ont été clôturés par les promesses et la distribution des rapports qui vont aller là où ils se doivent.
Youba Doumbia..