Le Président de l’Alliance pour la démocratie au Mali-Parti africain pour la solidarité et la justice (Adema-PASJ), Pr. Marimantia Diarra, a présenté ses meilleurs vœux de l’année 2023 aux militants du parti et à l’ensemble de la presse malienne, le samedi 21 janvier 2023, au siège du parti à Bamako. Au cours de cette cérémonie de présentation des vœux qui a regroupé plusieurs cadres, militants et sympathisants de l’Adema-PASJ, Pr. Marimantia Diarra a mis l’accent sur la situation sociopolitique et sécuritaire du Mali. « Nous souhaitons que les élections qui sont annoncées se tiennent à date comme indiqué dans le chronogramme officiel qui a été publié », a déclaré le Pr. Marimantia Diarra.
Après l’exécution de l’hymne du parti, l’observation de la minute de silence en la mémoire des disparus et les mots de bienvenue du secrétaire général adjoint de l’Adema PASJ, Ibrahim Haïdara, le président du parti Adema-PASJ, Pr. Marimantia Diarra, a fait savoir que l’année 2022 aura été éprouvante pour le peuple malien. « Malgré les immenses efforts fournis par les Autorités de la Transition et nos partenaires de la Communauté internationale pour l’avènement de la paix dans notre pays, les terroristes et les forces obscurantistes de tout genre continuent de semer la mort au sein des populations civiles, de nos Forces de Défense et de Sécurité et des forces internationales. Nous déplorons ces attaques terroristes perfides qui portent un coup dur à l’espoir d’un retour rapide de la paix dans notre pays », a-t-il dit.
Selon lui, le retour à la paix reste la principale préoccupation du peuple malien. «Nous exhortons les Autorités de la Transition à œuvrer davantage pour soulager les peines des Maliennes et des Maliens, notamment par rapport au coût de la vie même si cette situation n’est pas l’apanage de notre pays seulement.
L’année 2023, qui est une année électorale s’annonce assez décisive pour notre pays et notre parti. Notre parti se prépare dans le cadre d’une plateforme importante en vue de gagner les élections qui vont venir. Nous souhaitons que les élections qui sont annoncées se tiennent à date comme indiqué dans le chronogramme officiel qui a été publié », a déclaré le Pr. Marimantia Diarra.
A ses dires, les Maliens s’interrogent et leurs questions portent sur l’insécurité, le panier de la ménagère, la gouvernance, le devenir des jeunes, leur éducation et leur formation. « L’Adema doit faire sienne toutes ces préoccupations et réfléchir pour proposer des solutions aux Maliens, pour que notre plateforme qui est en gestation puisse être la plateforme gagnante des futures joutes électorales », a-t-il dit.
Pour lui, les formations politiques demeurent la sève de la démocratie, leur mise à l’écart des débats sur les questions essentielles qui engagent le destin du Mali désoriente incontestablement les citoyens.
Par la voix de son président, le parti Africain pour la Solidarité et la Justice invite les Autorités de la Transition à accentuer la lutte pour la restauration rapide de l’autorité de l’Etat sur toute l’étendue du territoire national. Répondant aux questions des journalistes, le Pr. Diarra a demandé aux autorités de la transition d’arrêter le processus d’élaboration d’une nouvelle constitution ou à défaut, réviser celle de 1992.
En outre, le Pr. Marimantia Diarra estime qu’il sera difficile de tenir toutes les élections annoncées durant 2023 et 2024. « Si par hasard, les autres arrivent à la même conclusion, les autorités arrivent à la même conclusion, il est important d’aller à l’essentiel des élections qui sont les élections présidentielles et législatives », a-t-il dit.
Par ailleurs, il dira que le choix du candidat de l’Adema- PASJ à la présidentielle se fait conformément aux textes du parti six mois avant la convocation du collège électorale.
Aguibou Sogodogo