28 novembre 2017, le président français parlait aux étudiants de Ouagadougou. A côté de lui, le président burkinabé, Roch Marc Christian Kaboré.
Macron, affirmant que ce n’est pas à lui de s’occuper de l’électricité dans les universités du Burkina Faso, désigna familièrement du doigt son homologue africain et ajouta, bouffi de fierté devant sa trouvaille : « C’est le travail du président ».
Lequel président burkinabé esquissa un sourire contrit et diplomatique avant de se lever et de quitter l’amphithéâtre. Alors, Macron, hilare : « du coup, il sen va » et, usant du tutoiement : « Attends, reste-là » (on a échappé au « Toi pas partir, Bamboula »). Puis, charmé par lui-même, il ajouta : « Il est parti réparer la climatisation ».
En six mots, il venait de donner une formidable accélération au déclin de la France dans cette Afrique qui fait trop de gosses (dixit Macron), lesquels grandissent et nous foutent dehors avant d’avoir compris nos leçons de démocratie.
Vous savez que Xi Jinping et Poutine (nos remplaçants) ont tous les défauts répertoriés par les médias des neuf milliardaires. Mais, franchement, même Clémentine Autain ne soutiendra pas qu’ils sont des malappris de cette engeance. Et pourtant, elle te les pousserait volontiers dans le bassin aux crocodiles ces deux-là (1).
Théophraste R. Auteur de la BD (inachevée) : « ’ttention, Kirikou va gifler le petit blanc ».
Note (1) Avec un peu de chance, ils entraîneraient Mélenchon et hop, la voie est libre pour 2027 avec guerre contre la Russie, rupture des relations avec le Chine et interdiction de séjour de la France dans le continent africain.