La Côte d’Ivoire, revenue de l’enfer dans la compétition, a remporté «sa» CAN avec à sa tête Emerse Faé. L’ancien milieu de terrain n’était pas l’option première de la Fédération ivoirienne de football (FIF) pour occuper le banc des Éléphants après le limogeage de Jean-Louis Gasset. L’instance a d’abord cherché à attirer Hervé Renard, le sélectionneur de l’équipe de France féminine pour une pige d’une dizaine de jours. Mais la Fédération française de football (FFF) n’avait pas répondu favorablement à la demande de son homologue ivoirienne.
Emerse Faé s’est alors retrouvé face à un grand défi. Il l’a relevé avec brio. Mais alors qu’il vient d’être confirmé sélectionneur titulaire, l’affaire Renard refait surface. Elle porte sur le salaire que le technicien allait toucher s’il avait assuré la pige que lui proposait le patron du football ivoirien, Idriss Diallo. «Si les négociations avec la fédération française de football avaient abouti, Hervé Renard toucherait la coquette somme de 327 millions de francs CFA pour les 10 jours de compétition qui restaient», a révélé le magazine Supersport.
En tant que sélectionneur adjoint, Emerse Faé gagnait 3 millions de francs CFA par mois, soit 109 fois moins que ce qu’aurait touché donc Renard en dix jours et plus de 23 fois en-dessous des émoluments mensuels de Gasset. «Depuis cette révélation, ça gronde sérieusement en Côte d’Ivoire sur idriss Diallo qui est déjà très décrié par beaucoup d’Ivoiriens », lit-on dans Le Quotidien.