Le bilan de l’attentat suicide commis dimanche au Pakistan lors d’un meeting politique à quelques mois des élections et revendiqué par le groupe Etat islamique ne cesse de s’alourdir pour atteindre au moins 54 morts dont de nombreux mineurs.
Quelque 400 sympathisants du parti religieux conservateur Jamiat Ulema-e-Islam (JUI-F), allié clef de la coalition gouvernementale, attendaient le début des discours lorsque l’auteur de l’attentat s’est fait exploser près de la scène.
Un haut responsable du département de lutte contre le terrorisme (CTD) Shaukat Abbas, a annoncé à l’AFP que 54 personnes avaient été tuées, dont 23 étaient âgées de moins de 18 ans. Plus d’une centaine ont été blessées.
« J’ai vécu des scènes terribles: des corps sans vie éparpillés sur le sol tandis que les gens criaient à l’aide », a raconté à l’AFP Fazal Aman, qui se trouvait près du lieu de l’explosion.
L’attentat s’est produit dans la ville de Khar, dans le district de Bajaur (nord-ouest), à 45 kilomètres de la frontière afghane.
Lundi, l’État islamique a revendiqué l’attentat. « Un kamikaze de l’État islamique a fait détoner sa veste explosive au milieu de la foule » à Khar, a déclaré Amaq, l’organe d’information du groupe jihadiste, dans un communiqué.
La section locale du groupe Etat islamique a déjà pris pour cible des rassemblements et des dirigeants du JUI-F.
« Pour la cause de Sion, je ne resterai pas inactif, pour la cause de Jérusalem, je ne me tiendrai pas tranquille, jusqu’à ce que ressorte, comme une clarté, sa justice, et son salut, comme un flambeau qui brûle », dit le prophète Ésaïe (62, 1) à la vue d’Israël s’éloignant de la justice.
Je suis juif. Non seulement parce que ma mère l’était, ou parce que persécuté en tant que tel, mais parce que, dans la tradition juive, la justice n’est pas un concept de plus. Elle est le fondement même de son identité. « Justice, justice tu poursuivras », dit le psalmiste. Et cela me séduit.
C’est ce rêve qu’une tribu sémite, une parmi d’autres, est partie chercher il y a plus de 4 000 ans, avec Abraham, à Jérusalem, « Salem », où elle fut accueillie et bénie ? étrange hasard ! ? par un roi du nom de Melchisédech, « roi de justice ».
Quant à l’État d’Israël, il n’a jamais été pour moi, enfant du ghetto de Varsovie, une compensation pour les 6 millions de mes frères tués lors de la Shoah, ou le résultat, comme certains le prétendent, d’un quelconque miracle. Il est l’accomplissement de la justice. Exigence que les Juifs n’ont jamais abandonnée. Le grand écrivain français, François-René de Chateaubriand, a pu le constater, il y a plus de deux siècles, lors de son voyage à Jérusalem.
« Dictateurs modernes »
C’est un fait. Malgré la dispersion contrainte et les occupations successives, la communauté juive restée en Israël n’a cessé, par la préservation de son patrimoine, le travail de la terre à laquelle elle était attachée et la lutte armée, de revendiquer la justice. Cette justice qu’elle a obtenue sous forme d’indépendance lors du vote historique des Nations unies le 14 mai 1948.