Les participants ont fait une batterie de recommandations aux autorités pour que les populations des régions du nord puissent vivre en paix et en harmonie
Les différentes communautés de Gao se sont récemment rencontrées en vue de renforcer la paix, la sécurité, la cohésion sociale et le développement dans la région. La rencontre s’est déroulée en présence du chef de cabinet du ministre de la Réconciliation, de la Paix et de la Cohésion nationale, chargé de l’Accord pour la paix et la réconciliation nationale, Mahamadou Dioura, du gouverneur de la Région de Gao, le général de brigade, Moussa Traoré et du président du Cadre de concertation, Ali Bady Maiga.
Après quatre jours de travaux, le document de synthèse des discussions a été présenté par le chef de cabinet du ministre de la Réconciliation, de la Paix et de la Cohésion nationale, chargé de l’Accord pour la paix et la réconciliation nationale.
Dans ce document, les communautés ont exhorté les autorités à redéployer l’Armée dans toutes les régions du nord afin de lutter le terrorisme, les assassinats ciblés, les enlèvements, les braquages, les vols du bétail. Il a été aussi demandé aux autorités de prendre toutes les mesures nécessaires pour mettre fin à l’impunité et pour faire en sorte que tous les auteurs, les commanditaires et les complices des crimes soient arrêtés et poursuivis en justice.
Le recrutement des fils du terroir dans les corps des Forces armées et de sécurité a été aussi recommandé par les participants. Tout comme l’accélération du désarmement, démobilisation et réinsertion(DDR), la création d’emploi, la bonne distribution de la justice et la bonne gouvernance, le renforcement des patrouilles mixtes afin de contenir les activités criminelles.
Les participants ont également demandé l’accélération de la mise en œuvre de l’Accord pour la paix et la réconciliation issu du processus d’Alger, l’érection des cercles de Bourem et Ansongo en région dans le nouveau plan de découpage, la reconnaissance de la Nation à l’endroit des fils les plus méritants et l’accompagnement des populations et structures suite à la cessation des activités des ONG fiancées par la France.
Ils ont aussi invité les autorités à prendre les mesures nécessaires pour la prise en compte des personnes déplacées, à construire des infrastructures routières pour faciliter la libre circulation des personnes et des biens dans les régions septentrionales.
Il est à préciser que le document de synthèse des travaux a été apprécié et signé par les représentants des différentes communautés qui ont pris part à la rencontre.
Abdrahamane TOURE (AMAP-Gao)