Rappel des faits
« Le lundi 22 juillet, aux environs de 18 h, en plein embouteillage, le motard de la police préposé à la bretelle des Maristes pour la régulation de la circulation routière, a été interpellé par des passagers à bord d’un véhicule de type ‘’Ndiaga Ndiaye’’ pour un fait inédit. Ils ont signalé à l’agent qu’un liquide nauséabond suintait du toit du véhicule », rembobine le journal.
Le policier, poursuit la source, « procédant à une vérification sur le porte-bagages, tombe sur l’apprenti-chauffeur en train de faire ses besoins en plein air, sur un drap étalé sur le porte-bagages. »
C’est ainsi que le conducteur du véhicule, M. Mbaye, a été verbalisé et convoqué travers la pour le lendemain à la section des accidents du Commissariat central de Dakar.
Les trois seront par la suite arrêtés puis jugés respectivement pour jet d’immondices, complicité de défaut de présentation d’assurance pour Sall, défaut de présentation d’assurance pour Sall, défaut de présentation d’assurance contre Mbaye et défaut de souscription d’assurance en ce qui concerne le transporteur Guéye.
« Mais, père lolou yemena dè »
Face au juge, l’apprenti-chauffeur, repris par le journal, a expliqué que « lorsqu’il est arrivé à hauteur de Colobane, son ventre a commencé à gargouiller. À hauteur de la ‘’Cité Imbécile’’, il a sonné plusieurs fois mais le chauffeur ne s’est pas arrêté. Ne pouvant plus se retenir, il a commencé à faire ses besoins dans son pantalon, avant de terminer de se soulager sur le porte-bagages. Après avoir fini, il urine dans une bouteille, mais celle-ci étant trouée, l’urine suinte sur des clients à travers la deuxième vitre arrière du côté du chauffeur. Un passager, puis d’autres ont commencé à rouspéter. Il a jeté le drap dans un canal à Keur Mbaye Fall. Pour ce qui est de son pantalon, il l’a changé dans une station-service. »
M. Sam s’est excusé pour son geste et demande pardon au Tribunal. La représentante du ministère public a jugé son geste « inqualifiable » et requis 2 mois ferme contre lui pour que « cela lui serve de leçon ».
Le prévenu a réagi en wolof suite à l’énoncé du verdict, lançant au juge : « Mais, père lolou yemena dè » (Mais père, ça c’est étonnant).