« Les Organisations du Secteur Privé sont particulièrement soucieuses de la stabilité politique, de la paix sociale, du
respect des Institutions de la République, de la séparation des pouvoirs, ainsi que de la sécurité des biens et des personnes », lit-on dans leur communiqué (Cciad, Cnp, Mdes, Unacois Jappo, Unacois Yessal, Ges, Cdes, Cnes, Cis).
Ainsi, elles condamnent toute violence à même de compromettre la cohésion sociale et la solidarité nationale. Et, insistent sur la nécessité de préserver les investissements privés et l’activité économique.
« La violence, la haine de soi et l’intolérance ne sauraient constituer le socle de valeurs socio-culturelles de notre société. Nous nous inquiétons de l’image négative du Sénégal diffusée aux niveaux régional et international.
Les Organisations du Secteur Privé rappellent que les entreprises sont très fortement éprouvées par tout évènement tragique et violent issu des tensions politiques. Nous ne voulons pas de cette violence qui paralyse notre économie par des actes de vandalisme, de destruction de biens privés et de coupure d’internet. Nous avons déjà eu à alerter sur les conséquences désastreuses de tels actes », dénoncent les organisations.
Elles ajoutent : « nous devons ainsi veiller à la bonne santé des entreprises
par une administration publique de proximité et à l’écoute des entreprises avant, pendant et après toute élection, ainsi que par le paiement de la dette intérieure.
En conséquence, les Organisations du Secteur Privé lancent un vibrant appel pour la préservation de la paix sociale. Nous invitons les acteurs politiques à se parler et à privilégier l’intérêt général de notre Pays.
Nous disons « NON »… Nous ne voulons pas que notre pays, le Sénégal, entre dans une crise politique, parlementaire, judiciaire, sociale et économique dont l’ampleur pourrait être sans précédent avec des lendemains incertains ! ».