Contrairement à la notion de performance, l’excellence vise plus large et peut même permettre de dépasser les attentes ou les objectifs. Une démarche d’amélioration continue a justifié la tenue à Ségou d’un atelier regroupant ses agents.
Le modèle d’excellence opérationnel poursuivi dans la Cité des Balanzans le 23 février dernier représente des caisses de microcrédit en tant que corps humain, le pilier pilotage de la performance est incontestablement le cerveau et le système nerveux de ce corps qui relie et aligne tous les autres piliers dans l’ensemble du réseau. En d’autres termes, le lancement, le déploiement d’une démarche d’amélioration continue requiert un minimum de moyens, en ressources humaines bien sûr, en formation souvent, en communication et en systèmes d’information. Reste que, au sens économique, il s’agit plutôt d’un investissement, tant les retombées et retours se révèlent – sauf exception – probants dans la durée. Sans doute doit-on se donner du temps pour recueillir les fruits de cet investissement… Une prise de recul évidemment difficile en phase de forte pression sur la trésorerie ou les budgets ; mais les entreprises publiques et privées ayant fait le parcours confirment toujours qu’elles s’y « retrouvent » en termes d’augmentation de recettes, d’optimisation des performances, d’engagement de dynamique – sans même parler de la composante organisationnelle qui participe du capital immatériel.
Indispensable partage d’information
C’est ici que la notion d’excellence devient pertinente. Elle vient donner un sens et un but commun aux agents. Elle unit le quoi – l’atteinte des résultats dans les temps et spécifications du projet – et le comment – les attitudes et les comportements et les humains valorisés durant la réflexion et la réalisation du travail. Autant d’aspects ressortis dans le speech du Directeur des finances du réseau Nyèsigiso, Ibrahim Coulibaly qui a capturé en quelques mots l’esprit ayant prévalu à l’organisation de cet atelier, à savoir « le partage est aussi au niveau de toutes ses composantes, que ça soit les dirigeants ou employés pour que tout le monde soit au même niveau d’information par rapport aux axes stratégiques que le réseau Nyèsigiso va prendre pour les années à venir’’. Allons plus loin ! Même son de cloche du côté du Directeur général du réseau Nyèsigiso, Modibo Coulibaly qui a assuré que « les ambitions de Nyèsigiso sont d’aller au-delà des performances ».
Le choix de Ségou n’est pas le fruit du hasard. Du fait que le réseau Nyèsigiso a vu le jour sur cette terre, plus précisément dans le cercle de Bla.
Le réseau caisse Nyèsigiso compte 92 points, deux (2) distributions dont 14/15 caisses opérationnelles, deux (2) caisses sont assujetties à l’article 44 (Commune VI et Kayes). Nyèsigiso est opérationnel dans (9) régions du Mali qui sont : Kayes, Kita, Nioro, Bougouni, Koulikoro, Sikasso, San, Ségou, Tombouctou et le district de Bamako.