Le président de la Fédération française de football, accusé de harcèlement sexuel et moral en plus d’être mis en cause pour son management, a annoncé son départ lors du « Comex » de ce mardi 28 février.
FOOTBALL – Fin de règne pour Noël Le Graët. Le président de la Fédération française de football, accusé de harcèlement sexuel et moral et mis en cause pour son son management autocratique, a annoncé sa démission ce mardi 28 février lors d’un comité exécutif organisé au siège de la plus haute instance du football français.
Philippe Diallo, qui assure son intérim depuis sa mise en retrait le 11 janvier dernier, poursuit donc la suppléance à sa place en attendant l’Assemblée fédérale du mois de juin et de nouvelles élections.
C’est un chapitre de l’histoire du football français qui se tourne ainsi. Après onze ans à son poste, l’ancien maire de Guingamp a finalement été rattrapé par les accusations de harcèlement sexuel, une déclaration injurieuse à l’égard de Zinédine Zidane et un rapport d’audit accablant de l’Inspection générale de l’éducation, du sport et de la recherche quant à sa manière de diriger la plus puissante fédération sportive de France.
Vers une suite judiciaire
Ce dernier, diligenté par le ministère des Sports avait conclu mi-février à des « dérives de comportement », jugés « incompatibles avec l’exercice des fonctions et l’exigence d’exemplarité qui lui est attachée ».
D’après nos confrères du journal L’Équipe, dont les informations ont été confirmées par Radio France, ce sont ses proches et sa famille qui ont poussé Noël Le Graët à démissionner, notamment afin de protéger leur réputation et celle de ses entreprises. L’intéressé continue malgré cela de nier les accusations portées contre lui et entend les contester devant la justice.