Six soldats nigériens, dont le chef de la mission, ainsi que dix « terroristes » ont été tués dimanche 13 août dans des combats à l’ouest du Niger, selon un communiqué du Haut commandement de la garde nationale lu à la télévision. Un autre soldat a été blessé, d’après le « bilan provisoire » du Haut commandement. Les soldats nigériens qui étaient à bord de cinq véhicules « ont engagé une poursuite » contre des jihadistes présumés, lorsqu’ils seraient tombés dans une embuscade aux environs de 11h00 (10h00 GMT) à une vingtaine de kilomètres de la ville de Sanam, dans l’ouest du pays.
Selon la même source, l’embuscade a été tendue « par des terroristes » qui conduisaient « une dizaine de motos ». « Dix terroristes » ont été tués lors d’une « opération de ratissage » menée par des « renforts aériens et terrestres », affirme le communiqué, et quatre motos des assaillants ont été « détruites ».
De nombreuses attaques jihadistesLa localité de Sanam est située dans la région de Tillabéri, dans la zone dite des « trois frontières » située entre le Niger, le Mali, et le Burkina Faso, théâtre de nombreuses attaques jihadistes.
Le 9 août, cinq soldats de la garde nationale avaient été tués et quatre blessés lors d’une attaque de leur position à Bourkou Bourkou, près de la localité minière de Samira, également dans la zone des « trois frontières », avait annoncé le régime militaire au pouvoir depuis le renversement du président Mohamed Bazoum le 26 juillet.
Le chef du nouveau régime, le général Abdourahamane Tiani, a justifié le coup d’Etat par « la dégradation sécuritaire » dans le pays, miné par la violence de groupes jihadistes.