Les avocats du président du Niger Mohamed Bazoum renversé le 26 juillet par un coup d’Etat ont rejeté vendredi les « accusations montées de toutes pièces » par les militaires au pouvoir concernant sa tentative d’évasion, affirmant qu’il était « détenu au secret ».
« Nous rejetons énergiquement ces accusations montées de toutes pièces contre le président Bazoum », a déclaré dans un communiqué Mohamed Seydou Diagne, coordinateur d’un collectif d’avocats du président renversé. Il ajoute que la « détention au secret » est « une nouvelle ligne rouge qui a été franchie par une junte qui continue à violer les droits fondamentaux de notre client ».