Dans la foulée des 5 ans de son parti, Moussa Sinko Coulibaly a bien voulu réagir à notre micro. Occasion de déplorer la transition sur sa durée devenue ” longue” et ” embarrassante”.
L’ancien Général de division salue la croissance du parti sur la base des législatives de 2020. ” La LDC faisait partie des 15 formations qui avaient au moins un député élu. On le voit maintenant, ces partis se sont divisés autour des questions de personne”, lance-t-il, en rappelant que son siège est ouvert chaque jour permettant de s’adresser aux Maliens et qu’il n’est pas le théâtre des querelles internes qu’on voit généralement dans le QG des partis traditionnels.
Au sujet des élections locales, l’ex candidat à Koulouba précise que son équipe a l’objectif de disposer d’un conseiller par commune et entend présenter des candidats aux députations afin ” de porter la voix des Maliens”. Néanmoins, il déplore une chose de la transition : ne pas avoir une brève durée car il espérait que les 18 mois suffisaient car plus une transition est courte, mieux c’est.
”J’ai des difficultés avec la durée de la transition car nous allons dans un processus dont on ne maîtrise pas la durée : si elle devient une incertitude, elle décourage l’investissement portant volonté d’aller à un régime constitutionnel”, prévient celui qui pourrait bien se représenter.
Sur l’éventualité d’une incapacité d’organiser la présidentielle en 2024 ou les élections générales, le Général Sinko a affiché sa disponible à apporter son expertise en ces termes: ”Je ne peux pas imaginer que cela soit matériellement impossible en 2024. Nous avons les ressources et les partages d’expériences peuvent se faire car le Mali a organisé plusieurs élections dans son histoire”.
En attendant de savoir si le chronogramme sera respecté et si l’ancien ministre de l’administration territoriale sera sollicité dans ce sens, les regards sont rivés pour l’heure sur un projet de tournée de prise auprès des populations dans le pays profond en vue d’une convergence sur les défis du moment.
I KEÏTA