« La présence politiquement infertile du duo Diomaye-Sonko altère l’esprit de la 3eme Alternance. Diomaye et Sonko ont été installés à la tête de juteuses Institutions et les observateurs lucides constatent ceci : Diomaye est au pouvoir. Mais il ne détient pas le pouvoir. Les rêveurs de rupture et de rajeunissement des autorités institutionnelles devraient désenchanter. Ousmane Sonko nommé PM, n’a cure du respect des institutions et de leur fonctionnement régulier.
Il semble qu’il se soit nommé pour mener un combat politique au nom de sa faction politique. Il sera le seul Premier ministre au monde à refuser d’aller devant le Parlement pour sa DPG. Un véritable manque de courtoisie républicaine.
De guerre lasse, le groupe parlementaire de Bby a décidé de laver l’affront et de quelle manière, avec une résolution fatale au gouvernement : déposer une motion de censure après avoir rejeté le projet de loi enlevant au président de la République, tout pouvoir de dissolution du CESE et du HCCT.
Sonko est ni foi ni loi. Son refuge politique est la manipulation, la délation, les injures comme l’a si bien dit le député Moussa Diakhaté Le refus du Premier ministre d’effectuer sa déclaration de politique générale est une offense faite à l’Assemblée et au peuple sénégalais.Et le seul moyen de laver l’affront est de déposer une motion de censure pour déposer Sonko et son gouvernement.
Et puis, il est antinomique, pour un pays qui ambitionne une alternance politique authentique de n’avoir toujours que des inexpérimentés et des revanchards. Seulement, gouverner, c’est prévoir, pour peu que l’esprit gouvernant s’accommode de sagesse. La motion de censure s’impose ».
Mouhamadou Lamine Massaly
Président du Parti UNR