L’opératrice du Samu qui avait raillé fin 2017 au téléphone Naomi Musenga, jeune femme de 22 ans décédée peu après à l’hôpital, a été reconnue coupable de non assistance à personne en danger et condamnée à 12 mois de prison avec sursis ce jeudi 4 juillet par le tribunal correctionnel de Strasbourg.
Le tribunal est finalement allé au-delà des réquisitions du parquet, qui avait demandé 10 mois de prison avec sursis contre Corinne M., l’opératrice du Samu âgée de 60 ans qui était jugée pour non assistance à personne en danger après la mort de Naomi Musenga en 2017. La jeune femme de 22 ans avait appelé le Samu, mais avait été raillée au lieu de recevoir l’aide dont elle avait besoin. Quelques heures plus tard, elle est morte à l’hôpital.
Corinne M. a été condamnée à 12 mois de prison avec sursis ce jeudi 4 juillet. Elle est également condamnée à verser 15 000 euros à la famille de Naomi Musenga au titre des frais d’avocats. Elle a dix jours pour faire appel.
Quand on écoute la bande sonore de l’échange entre Naomi Musenga et l’opératrice du Samu, « on ne peut qu’être choqué du manque d’empathie total, du mépris même, de l’opératrice à l’égard de celle qui allait décéder quelques heures plus tard », avait déclaré la procureure, Agnès Robine, à l’entame de son réquisitoire. Elle avait réclamé une « sanction de principe, claire, pour rappeler la loi et le devoir d’humanité de chacun des citoyens ».
Le tribunal est finalement allé au-delà des réquisitions du parquet, qui avait demandé 10 mois de prison avec sursis contre Corinne M., l’opératrice du Samu âgée de 60 ans qui était jugée pour non assistance à personne en danger après la mort de Naomi Musenga en 2017. La jeune femme de 22 ans avait appelé le Samu, mais avait été raillée au lieu de recevoir l’aide dont elle avait besoin. Quelques heures plus tard, elle est morte à l’hôpital.
Corinne M. a été condamnée à 12 mois de prison avec sursis ce jeudi 4 juillet. Elle est également condamnée à verser 15 000 euros à la famille de Naomi Musenga au titre des frais d’avocats. Elle a dix jours pour faire appel.
Quand on écoute la bande sonore de l’échange entre Naomi Musenga et l’opératrice du Samu, « on ne peut qu’être choqué du manque d’empathie total, du mépris même, de l’opératrice à l’égard de celle qui allait décéder quelques heures plus tard », avait déclaré la procureure, Agnès Robine, à l’entame de son réquisitoire. Elle avait réclamé une « sanction de principe, claire, pour rappeler la loi et le devoir d’humanité de chacun des citoyens ».
Si cette affaire avait permis, selon elle, de « mettre en lumière le travail difficile » des assistants de régulation médicale et le « manque de moyens des services publics » de secours d’urgence, elle a souligné que les appels passés le 29 décembre 2017 par Naomi Musenga, 22 ans, puis par sa belle-sœur qui s’était rendue chez elle, ont fait l’objet d’une « prise en charge non conforme », comme l’avait déjà souligné un rapport de l’Inspection générale des affaires sociales (Igas) en 2018.
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