Amateurisme ! Improvisation ! Inorganisation ! Échec !… Les qualificatifs n’ont pas manqué au sujet du (calamiteux) meeting organisé le 8 juin 2023 dans le cadre de la campagne référendaire pour le Référendum du 18 juin 2023. Ce meeting, dit-on, était organisé par une coordination du « OUI ». Cadre de cette manifestation ? Le stade du 26 mars.
Qui étaient les organisateurs de ce rassemblement ? Comment a-t-il été initié ? Un flou ambiant a enveloppé le meeting du début à la fin. Résultat : un Échec cuisant pour les organisateurs.
Après une telle humiliation (qui restera longtemps gravée dans les annales de l’histoire politique du pays) l’on cherchera encore pendant longtemps les vrais initiateurs de ce fiasco.
Du début à la fin, l’amateurisme était au rendez-vous. Un amateurisme qui a conduit les organisateurs à choisir le stade du 26 mars pour abriter cet événement. Catastrophe ! Ce stade de 50.000 places était à moitié vide. Et l’on avait la nette impression que c’est un match de la 3ème division qui s’y déroulait.
Pourquoi ce manque d’affluence ? Pourquoi le premier rassemblement pour le « OUI » a lamentablement échoué ? L’on a eu droit à beaucoup de commentaires (vrais ou faux), beaucoup d’accusations, et beaucoup d’explications venant des milieux associatifs ainsi que sur les réseaux sociaux. Des doigts accusateurs sont pointés en direction du CNT (Conseil national de la transition) pour avoir été au centre de cette manifestation et surtout d’avoir orchestré un « travail fractionnel »… Plusieurs associations et mouvements de soutien aux actions de la transition n’ont pas pris part au meeting. Et pour cause, ils affirment n’avoir pas été ni informés encore moins associés à la manifestation. Un membre d’une importante association de ce lot nous confie : « J’ai appris comme ça que le meeting aura lieu. Et ce n’est que le jeudi matin qu’on m’a appelé pour me demander de mobiliser les militants de notre association en me demandant de louer un véhicule (Sotrama)… Je ne pouvais le faire dans la précipitation… Et sans aucun moyen ! ». Même son de cloche chez beaucoup d’activistes et autres animateurs de réseaux sociaux. Tous crient à l’exclusion. Le résultat est là !
Pour cette manifestation, ni la participation des agents de l’administration (sur instructions de certains chefs de département ministériel), ni celle des élèves des écoles de la police, encore moins le show programmé des artistes n’ont produit le résultat escompté par les organisateurs.
Que dire des sommes colossales qui auraient été décaissées pour les besoins de la cause ?
Le vin est tiré ! Il faut tirer les enseignements de cet fiasco et éviter à l’avenir de se lancer dans des aventures contre-productives qui ne servent ni ASSIMI encore moins la transition. Aussi, il est temps, grand temps pour le Président ASSIMI de tirer certaines leçons de la gestion calamiteuse du précédent régime. Et ce régime honni par les maliens était justement abonné à des actions folkloriques du genre et qui, de plus souvent, sont organisées des individus qui, en réalité, ne voient que leurs propres intérêts.
La Rédaction