Après avoir combattu le régime de Macky Sall, Me Juan Branco continue de mener une bataille contre son propre pays qu’est la France. L’avocat ne cesse de l’accuser d’être à l’origine de l’instabilité en Afrique. «Je viens d’un pays qui sombre et son effondrement est en train de peser sur ses anciens partenaires et alliés y compris le Sénégal. Aujourd’hui la France est prédatrice. Elle est lourdement détestée dans de nombreux pays parce qu’elle manque de ressources pour elle-même. Elle va donc les chercher à l’extérieur, tirer des profits pour essayer de se régénérer et continuer à alimenter ses classes dominantes au détriment des pays où elle agit», dit-il.
Selon lui, les oligarques ont tout fait pour que Macky Sall puisse continuer soit directement soit à travers son candidat (NDLR : lors de la présidentielle du 24 mars dernier) à agir. « N’oubliez jamais comment Monsieur Amadou Ba fut reçu par la France après les évènements de juin 2023. Il a été accueilli avec les honneurs par le Premier ministre pour l’installer comme le candidat de ce pays, ici au Sénégal. N’oubliez jamais que le gouvernement français n’a jamais dit un mot pour condamner les violences qui ont été commises contre le peuple sénégalais », a-t-il soutenu, au cours de la conférence organisée par d’anciens détenus politiques dont Pape Abdoulaye Touré et Ndèye Fatou Fall plus connue sous le nom de Falla Fleur ainsi que des étudiants de la Faculté des sciences juridiques et politiques (FSJP), ce jeudi au Centre international de commerce extérieur du Sénégal (CICES).
Me Branco de préciser que le gouvernement français était prêt à tout pour assurer la continuité qui lui préserve son influence sur ce territoire sénégalais.
«On a vu Ousmane Sonko être taxé d’anti-français et autres. Alors qu’il est venu pour rendre au peuple sénégalais sa souveraineté et aujourd’hui il a une responsabilité majeure au regard des sacrifices qui ont été faits pour le protéger. Il y a eu l’engagement des confrères avocats et le peuple sénégalais afin d’assurer que sa mission soit menée à bien », a souligné le conférencier.