« Nous voulons qu’on nous aide à trouver les malfaiteurs. Nous faisons tout pour assurer notre sécurité, mais c’est une action qui s’est passée très vite. Comment pouvez-vous imaginer quelqu’un qui construit une bergerie sur une superficie de 400 m2, avec toutes les mesures de sécurité qu’il faut, des voleurs y pénètrent et prennent tout le bétail ? C’est écœurant ! », se désole-t-il.
Choquée par la nouvelle, Ndèye Amy Diatta, présidente de « Ladoumette », association qui fédère tous les éleveurs de moutons de cette race du département de Mbour, interpelle les autorités. « C’est trop dur. Même nos familles ne sont pas en sécurité. Si les autorités veulent qu’on aille vers l’autosuffisance en viande, elles doivent nous assister, sinon tous les éleveurs de ‘’Ladoum’’ vont se retirer », menace-t-elle, reprise par le quotidien d’information.
Elle ajoute : « Nos forces de défense et de sécurité doivent nous aider à traquer les voleurs. Il y a deux mois de cela, des voleurs ont fait un acte similaire à Nguékhokh. »
Il est temps, tranche l’éleveuse « qu’on leur facilite l’autorisation de port d’arme » parce que regrette-t-elle, « le terrain est laissé aux voleurs ».