Les faits, qui se sont déroulés au quartier Diamaguène de Mbacké, remontent à lundi dernier. « Les agents du commissariat de la police de Mbacké ont arrêté les mis en cause, suite à une dénonciation d’un collectif des habitants dudit quartier. Ces derniers se plaignaient de l’existence d’une maison occupée par des prostituées », rembobine Le Soleil, qui précise que la maison en question appartient à M. Diallo.
Dans son récit, le quotidien d’information rapporte que lors de la descente policière dans la maison « les filles de joie » ont pris la fuite. Il ajoute qu’à l’enquête préliminaire, F. Diop et S. Fall, deux locataires, ont reconnu avoir donné en « sous-location » deux chambres aux « prostituées » contre une mensualité de 25 000 francs CFA. Mais face au juge, ces derniers se rétractent, au même titre que les autres prévenus dont le propriétaire de la maison.
Malgré leurs dénégations, le procureur a conclu que les mis en cause étaient tous au courant de l’activité de prostitution qui avait cours dans la maison. Le chef du parquet a ainsi requis deux ans de prison contre F. Sow en sus d’une amende de 250 000 F CFA, et une peine d’emprisonnement de trois ans et une amende de 500 000 pour les autres.
À la suite du maître des poursuites, les avocats de la défense ont plaidé la relaxe pure et simple au bénéfice du doute pour leurs clients d’autant que Me Assane Dioma Ndiaye, repris par le quotidien d’information, fait état de « l’absence de preuves matérielles caractérisant l’exercice de l’activité de prostitution dans la maison ». Mais, le juge n’a pas suivi leur plaidoirie, conclut Le Soleil.