Alertés, les éléments de la Brigade de gendarmerie de Khombole ont procédé aux constats d’usage et trouvé l’arme du crime dans la chambre du mis en cause. Qui a tout avoué dès l’enquête préliminaire.
Pourtant, rapporte L’Observateur, ce dernier avait quitté son travail à Mbour pour s’occuper de sa mère atteinte de déficience mentale. « Durant deux longues années, il a fait tout son possible pour qu’elle recouvre la santé», soutient le journal.
« Ce jour-là, j’étais parti voir un guérisseur qui m’a donné une substance que j’ai remise à ma mère pour un bain mystique, explique-t-il, face au juge. Suite à cela, elle est venue m’attaquer avec une machette. Elle a voulu me porter un coup fatal que j’ai esquivé avant de récupérer la machette pour lui asséner un coup. J’ai agi aveuglément, la machette a atteint sa nuque. Je ne sais pas ce qui m’a poussé à commettre cet acte. »
B. M., mari de la victime et père de l’accusé, bat en brèche sa version, déclarant que « la maladie n’a jamais rendu son épouse agressive ». D’ailleurs, le maître des poursuites est convaincu que l’accusé a agi de « sang-froid ».
Délibéré, le 25 novembre prochain.