– Le premier bilan établi par des sources sécuritaires faisait état de quatre morts dont deux sapeur-pompiers et deux civils
Le bilan provisoire actualisé de deux attaques simultanées contre le poste de péage de Kassela à l’entrée de Bamako et le poste de la protection civile de Markakoungo, près de la capitale malienne, est passé de 4 à 7 morts, dont deux éléments de la protection civile, un agent des eaux et forêts, a appris l’Agence Anadolu de sources concordantes, mardi.
Le directeur de la protection civile, le colonel sapeur-pompier Dramane Diallo a indiqué, que dans la nuit du 02 au 03 janvier 2023, aux environs de 21 heures, le poste de secours routier de la protection civile de Markakoungo, sur l’axe Bamako-Ségou a été attaqué par des individus armés non identifiés.
Le colonel sapeur-pompier Dramane Diallo déclare que le bilan fait état de cinq (5) morts dont deux (2) éléments de la protection civile et trois civils parmi lesquels un enseignant, ainsi qu’un blessé.
Il rassure, en outre, ”la population que toutes les dispositions sont prises par les forces de défense et de sécurité pour rechercher, identifier et interpeller les auteurs de cet acte ignoble afin qu’ils répondent de leurs actes”.
Par ailleurs, l’attaque contre le poste de péage de Kassela sur la route de Ségou a fait deux morts, dont un agent des eaux aux forêts et le gardien. Les mêmes sources indiquent que les assaillants ont incendié un véhicule au poste de péage, deux autres au poste de secours routier et une ambulance emportée.
Pour rappel, le gouvernement du Mali avait adopté, en août dernier, un projet de loi portant militarisation de la police nationale et de la protection civile.
Selon un communiqué rendu public à l’issue du conseil des ministres, “cette militarisation permettra de déployer les deux unités dans les zones reconquises par l’armée afin d’y assurer la sécurité des populations et de leurs biens et empêcher le retour des groupes terroristes mais aussi de couvrir l’arrière des forces engagées au combat en vue de préserver les acquis et sécuriser l’administration et les populations”.
“Sur cette base, les fonctionnaires de la police nationale et de la protection civile engagés en opération, bénéficieront des mêmes avantages que les autres militaires”, avait conclu le communiqué.