Dans une correspondance adressée à tous les établissements supérieurs, le ministère français de l’enseignement supérieur et de la recherche demande la suspension des mobilités étudiantes avec les ressortissants maliens, Burkinabés et Nigériens.
En raison des relations de coopération difficiles que la France entretient avec les pays comme le Mali, le Niger et le Burkina Faso, elle a décidé d’étendre la suspension des visas d’études aux étudiants, les boursiers du gouvernement français et les fonctionnaires devant suivre une formation en France. Le ministère de l’enseignement supérieur et de recherche de la France dit se conformer à une instruction de I ‘Elysée qui demande la suspension de toute action de coopération sans aucune dans ces trois pays.
Selon la correspondance des autorités éducatives française, cette instruction inclut également les invitations de chercheurs, les symposiums, conférences, séminaires et colloques. L’instruction, selon la partie française, met fin aux mobilités étudiantes et vaut pour toutes les nouvelles demandes de mobilité. « EIle concerne les bourses du gouvernement français, les financements qui transitent par les différents opérateurs et les financements humanitaires », insiste cette correspondance qui exclut de cette mesure les boursiers déjà en France et ou disposant d’un visa ou titre de séjour.
Cependant, les autorités éducatives françaises distinguent les cas des étudiants disposant déjà d’une bourse et d’un visa pour lesquels elles rassurent l’opinion de s’employer à trouver des solutions. Le communiqué précise qu’il s’agit d’une suspension des mobilités, et non d’une annulation. Il note que le dispositif peut donc être revu en fonction de l’évolution de la situation sur le terrain. Toujours les autorités disent regretter les conséquences de cette situation pour les candidats à une mobilité en France
Siaka DIAMOUTENE/Maliweb.net