Afin de protéger les enfants contre les pires formes de travail et pour tout pour proteger leurs droits, un atelier à la hauteur visant à élaborer d’un plan de plaidoyer, par pays, pour mieux operationnaliser les politiques, les stratégies et plans existants, a été organisé par World Vision Mali et ses partenaires ce lundi 05 Août 2024, au bureau annexe de la dite organisation sise à Badalabougou. L’ouverture des travaux était présidée par M. Amadou Thiam, directeur de la cellule nationale de lutte le travail des enfants(CNLTE) en présence de M. Patrick Daniere, directeur de World Vision Mali et de Loucou Cessé Komé, représentante du parlement des enfants du Mali.
L’objectif de cet atelier de 5 jours, c’est-à-dire, du lundi 05 au vendredi 09 Août 2024 est qu’un plan soit élaboré et opérationnel tout en prenant compte la question des pires formes de travail des enfants.
À l’ouverture des travaux, après avoir salué la présence de chacun à ce grand atelier, le directeur de World Vision Mali M. Patrick Daniere a rappelé comme d’habitude la mission de son organisation qui est de travailler étroitement à côté des enfants, des menages, des communautés, des autorités locales et partenaires avec comme objectif d’apporter un changement durable dans leur communauté avec une programmation multisectorielle axée sur la santé et la nutrition, l’eau, l’assainissement et l’hygiène, l’éducation et les compétences de vie, la sécurité alimentaire et la résilience, la défense des droits et la protection et la participation des enfants. Cette inquiétude sera sans doute résolu avec l’engagement de l’Alliance JOFA ACTE depuis son lancement piloté par cinq grandes structures toutes intervenant dans le cadre de la protection des droits de l’enfant. Selon Loulou Cissé Komé, représentante du parlement des enfants, la situation actuelle du travail des enfants au Mali demeure préoccupante de nombreux enfants sont encore contraints de travailler dans des conditions extrêmement difficiles, souvent détriment de leur santé, de leur éducation de à leur développement global. Le phénomène est très remarqué dans les zones rurales où il y’a l’agriculture et l’orpaillage, a-t-elle dit. Avant de confirmer que l’Alliance JOFA ACTE est un espoir redoutable pour éradiquer ce fléau, elle a souligné que cet atelier est une étape cruciale pour assurer ce combat. concluant son intervention, la représentante du parlement des enfants fera appel à une lutte collective afin d’atteindre les objectifs recherchés. Quant au président de la CNLTE M. Amadou Thiam il est urgent de trouver très vite des alternatives pour réaliser les Objectifs de Développement Durable ODD, notamment l’ODD 8.7 relatif à l’élimination du travail des enfants d’ici 2025, c’est pourquoi, avance-t-il, des actions concrètes menées par l’Etat et ses partenaires ne cessent surtout avec le projet JOFA ACTE. Plusieurs stratégies sont abordées dans ce cadre parmi lesquelles M. Thiam a cité la mise oeuvre de la convention 138 et 182 de l’OIT, du PANETEM, de la Feuille de route pour l’élimination du travail des enfants dans les zones de l’agriculture, la liste des travaux dangereux et des travaux légers. Avant de terminer son allocution, le président de la CNLTE a rassuré l’accompagnement de son département et a invité les participants à l’assiduité et à la ponctualité pendant ces 5 jours d’atelier afin que l’objectif soit atteint.
Youba Doumbia…