Les agences onusiennes estiment ainsi que ces morts peuvent être évitées grâce à une meilleure prise en charge à la naissance, à la supplémentation alimentaire, à des programmes d’assainissement de l’eau et à la vaccination.

Le taux des bébés morts-nés a enregistré une baisse de 35% depuis le début des années 2000, pour atteindre 1,9 millions de cas en 2021 selon un deuxième rapport des mêmes organisations publié mardi.

« En l’absence de mesures rapides permettant d’améliorer les services de santé, les organisations internationales prévoient près de 59 millions de décès d’enfants et de jeunes avant 2030, auxquels viendront s’ajouter quelque 16 millions de mortinaissances », ont indiqué les agences.

« Une volonté et un leadership politiques sont indispensables pour garantir un financement pérenne des soins de santé primaires — l’un des investissements parmi les plus utiles que les pays et les partenaires de développement puissent faire », a commenté dans le communiqué Juan Pablo Uribe, de la Banque mondiale.