Des manœuvres cavalières sont en cours au Mali pour salir l’image de Me Malick Coulibaly. Ce, dans une affaire de litige foncier entre les policiers à la retraite et les cheminots. Or, sa dignité ne lui permet pas de piétiner l’éthique et la déontologie du magistrat.
Des limiers à la retraite et les cheminots se tiraillent pour un espace sis à Samaya, ayant fait l’objet de tripatouillage. Par qui ? La réponse est le sexe du diable. L’affaire qui était en justice depuis longtemps a connu son verdict qui aurait donné raison aux cheminots sur les policiers. De ce fait, les limiers à la retraite, voyant leurs sous partir à vau-l’eau, s’acharnent sur Me Malick Coulibaly. Ils l’accusent de jouer sur leur procès pour avoir été le fils d’un ancien cheminot. Pour quel intérêt un homme de la carrure de Me Malick Coulibaly agirait ainsi, la corruption étant un intrus dans son comportement ? Si les policiers à la retraire ne le savent pas, cet ancien ministre de la Justice, des Droits de l’Homme, Garde des Sceaux, est un homme présent dans les esprits pour ses valeurs de droiture, de probité et d’honnêteté. D’ailleurs, la propriétaire de l’espace qu’ils disent avoir acheté balaie d’un revers de main la réception de la somme de 14 millions de la part des policiers. Elle va plus loin en les invitant à apporter les reçus des versements. L’oiseau rare qu’est l’ancien ministre de la Justice dans l’administration judiciaire malienne ne saurait en aucune manière chercher à faire pencher la balance d’un côté dans un procès. Les exemples ne manquent pas. Sa démission fracassante au Tribunal de Kati est commentée dans les ‘’grins’’ et salons du Mali. D’ailleurs, c’est ce courage qui lui a valu le portefeuille de la Justice sous le mandat de feu Ibrahim Boubacar Keïta.
L’ancien président de la Commission nationale des droits de l’Homme (Cndh) a essuyé les larmes des plus faibles contre les plus forts. Et, cela, sans s’attendre à un kopeck. Aussi, en 2018, après une minutieuse enquête de moralité, les responsables d’Accountability Lab Mali l’ont désigné lauréat Integrity Idol. Pour ses qualités indéniables, il n’y a pas longtemps, l’homme a été retenu par les responsables de l’Association pour la Formation en Sciences Islamiques (Afsi) pour être le parrain de la 17ème promotion. A l’occasion, ils lui ont remis un exemplaire du saint Coran. Des exemples qui montrent que Malick Coulibaly a fait honneur à la robe sont nombreux au point de crever les yeux. A noter qu’au moment où ce jugement est fait, Me Malick Coulibaly, qui n’a jamais été fils de cheminot, n’était pas aussi ministre. Les camarades de promotion de 1974 de la Police nationale ne se sont-ils pas trompés de personne. Car, au lieu de Malick, c’était Mohamed Bathily qui était le ministre de la Justice. Pour avoir servi son pays avec dignité, Malick Coulibaly, l’icône de la lutte contre la corruption au Mali, marche dans Bamako la tête haute. Son respect pour l’éthique et la déontologie du métier de magistrat fait que les Maliens tiennent à lui. A qui profite donc la méchanceté gratuite dans ce pays ?
Didi Demba Tandjigora