Actuellement le Monde est dans une guerre d’information. Malgré ce besoin ardent de s’informer, toutes les informations ne sont pas crédible. Avec cette course contre la montre certains s’adonne à diffuse de la fausse information pour des buts personnelle. Chose qui rend difficile le travail des journalistes dans la diffusion des informations fiables.
A l’instar des autres pays du monde, l’internet a favorisé l’expansion du phénomène de la désinformation au Mali. Le mécanisme de la désinformation se retrouve le plus souvent accompagné du Fake-news et de la mésinformation. La désinformation est une pratique visant à diffuser de manière volontaire des fausses informations dans le but de manipuler l’opinion publique. Aicha Fomba une jeune dame témoigne qu’elle s’informe que sur les réseaux sociaux. Elle martèle « je m’informe le plus suivant à travers mon tablette. J’avoue que souvent je me sens noyé d’information. Une page dit ceci et une autre affirme le contraire. Il y a aussi des informations qui s’avèrent fausses avec le temps ».
Selon M. Malick Diancoumba, journaliste et spécialiste du domaine, la désinformation est « toute volonté manifeste qui à partir d’une information vraie ou vérifiable d’une personne, d’un groupement essayent de modifier cette information, la rendre erronée, faire des ajouts ou des omissions afin d’induire un public donné en erreur »
Une désinformation est toujours murement réfléchie par ces auteurs. Cela dans le but de nuire à la réputation d’une personne, de ternir l’image d’une personne, d’un public, d’une société, voire même la candidature d’une personne.
Modibo Sidibé (président du partie far an ka wuli) a été victime d’une désinformation ce qui lui a valu sa candidature à l’élection présidentielle. En son temps on disait qu’il avait des blindés caché dans son champs et que dès qu’il échouera, qu’il allait provoquer une rébellion avec ces chars. A l’époque, cette désinformation a précipité la chute de sa popularité.
La désinformation a des répercussions négatives sur la société, car ç
Elle induit bon nombre de personne en erreur. Ces conséquences sont nombreuses et désastreuses sur la gestion du pays. En effet, une fausse information peut provoquer des grèves, des rébellions, elle peut même être la cause de conflits inter communautaires. Nul ne peut délimiter les conséquences de la désinformation sur l’évolution de la société.
Ainsi pour éviter qu’une fausse information ait plus d’échos il faudrait sensibiliser la population sur la consommation des informations qui circulent sur les réseaux sociaux. Au dire de notre spécialiste, « il faut inviter les uns et les autres à faire appel à leur bon sens si toute fois l’information lu ou vu contient une cohérence ». Pour illustrer ce qu’il dit, il martèle « le Mali vient d’acheter un sous-marin qui doit venir et qui doit être la base navale du mali .Certains ont cru or si on analyse bien le Mali n’a pas de mer ». C’est notre spécialiste qui s’est chargé de vérifier cette information, car il fait partie de la communauté des fact-checker du Mali. Le fact-checking est une technique qui consiste en la vérification des faits énoncés dans un discours médiatique par un homme politique ou un expert. Le fact checking a vu le jour dans les années 1990 aux Etats- Unis. Au dire de Malick Diancoumba « les fact checker jouent un rôle prépondérant dans la lutte contre la désinformation. De janvier à juin 2023 on a pu vérifier a peu près 200 informations ». La désinformation peut banalement conduire à l’extrémisme violent. M. Diancoumba nous confi que « le plus souvent, les auteurs se servent des enfants, surtout avec l’endoctrinement au djihad. Parce que sans la bonne information, l’esprit d’un enfant est facilement manipulable. Pour le moment on ne peut pas donner une définition claire et précise de l’extrémisme violent mais la désinformation en est la principale cause ».
Malgré les conséquences désastreuses de la désinformation sur le paysage médiatique et la société, la population ne mesure pas la gravité de ce phénomène. Pour atténuer ses effets sur la population les professionnelles de médias s’adonne à la formation des jeunes journalistes et sensibilise l’opinion public sur l’utilisation des informations qui circulent sur les réseaux sociaux. Comme on le dit l’internet est un couteau à double tranchant. Sachons faire la différence car la désinformation réussie conduit à l’extrémisme violent. Antaré Cissé originaire de bankass confie qu’au moment du conflit dans le centre, elle voyait des publications qui l’empêchaient de dormir. Et qu’à un moment donné un sentiment naissait à elle qui n’était pas du tout bonne. Elle continue « un jour j’ai vu une image sur les réseaux sociaux avec un vocal. Cela m’a mis dans tout mon état heureusement que j’ai une sœur qui vit à bankass. Cette dernière m’a rassuré et m’a conseillé de ne pas croire tout ce qui circule sur internet ». L’extrémisme violent fait plus de mal que la désinformation gardons à l’esprit que l’extrémisme violent prend sa source de la désinformation.