Il a notamment cité comme points contentieux « les critères d’éligibilité à l’élection présidentielle, le lien entre les élections présidentielle et parlementaires et la question de la formation d’un nouveau gouvernement unifié » avant les scrutins.

Ces points « très controversés » nécessitent selon lui « un accord politique entre les principales parties prenantes et les principaux groupes d’intérêt de l’ensemble de l’échiquier politique libyen ».

« Faute de quoi, les dispositions législatives correspondantes resteraient certainement inapplicables et pourraient même déclencher une nouvelle crise », a-t-il averti.

Deux gouvernements se disputent le pouvoir en Libye depuis un an : l’un installé à Tripoli (ouest), dirigé par Abdelhamid Dbeibah, l’autre dans l’Est, soutenu par le très puissant maréchal Khalifa Haftar.

« Le processus politique en Libye (…) a de nouveau atteint un stade critique », a estimé M. Bathily, appelant les membres du Conseil de sécurité à faire pression sur les protagonistes pour qu’ils « fassent preuve de la volonté politique requise pour conduire leur pays à des élections réussies ».