Le Parti démocratique sénégalais (PDS) est à l’écoute de la Cour suprême. La juridiction va statuer, ce vendredi 14 mars, en audience publique spéciale, sur son recours introduit contre le décret portant convocation du corps électoral, le 24 mars prochain. Mieux, les Libéraux exigent la dissolution du Conseil constitutionnel.
Auparavant, il a soutenu, ce jeudi 14 mars, que la libération des détenus parmi lesquels un candidat à l’élection présidentielle (Bassirou Diomaye Faye) et l’un des principaux leaders politiques du Sénégal (Ousmane Sonko) favorise la pacification du climat pré électoral et est salutaire pour la justice, l’équité et la démocratie.
« En tout état de cause, le Conseil constitutionnel a déjà tranché les cas de figure possibles. En conséquence, si les décrets sont censurés par la Cour suprême, le processus sera poursuivi, soit le 31 mars 2024 par le Président M. Sall, soit le 2 juin par le President de l’Assemblée nationale assurant la suppléance », a déclaré Ndiaga Sylla.
L’expert électoral a toujours rappelé l’article 92 de la Constitution dispose : « les décisions du Conseil constitutionnel ne sont susceptibles d’aucune voie de recours. Elles s’imposent aux pouvoirs publics et à toutes les autorités administratives et juridiction».