La Peste ! La peste ! La loi du boulevard de l’indépendance ! Cher grand-père, après le complot politico-militaire-religieux contre le président démocratiquement élu, IBK, voilà la peste vers la presse. La loi du boulevard de l’indépendance. La vallée de l’ignorance escompte de tout savoir, cupide, animée de haine et prêt à tout pour le pouvoir. Même s’il faut faire tomber toutes les institutions. La Peste ! Cher grand-père ! La Peste !
Oui cher grand-père ! Il ne sert plus rien à procéder au vote au Mali. Il ne sert plus à rien de mettre en place des textes de statuts et règlements. L’ignorance ne respecte ni les mandants ni les procédures. Elle veut tout et tout de suite et elle casse tout. Couper la tête pour des maux et prétendre y palier ? Briser l’ordre et prétendre en installer un autre. Oui grand-père, ça fait peur, est-ce la peste vers la presse ?
Oui grand-père ! Vous vous rappelez, en 2020. Ceux qui voulaient coûte que coute être à Koulouba. Les champions des descriptions de nos problèmes d’aide à la presse, pardon, problèmes politico-socio-sécuritaires, j’allais dire, Ceux-là mêmes qui n’ont eu aucun égard envers la République, la Constitution, le processus démocratique, les élections et le mandat, la même peste se dirige vers la presse.
Oui grand-père, la peste de l’instabilité et de l’insécurité des mandats. Où chaque frustré veut régler son compte du haut des boulevards de l’indépendance sans attendre ni passer par les urnes. Comme si le monde était si vite fait. Comme si leur souffle était coupé. 5 ans, ou 3 ans deviennent brutalement une éternité ? On n’attend plus les campagnes pour se venger aux élections et même porter devant un juge nos querelles si elles ont de valeurs de droit.
Faut-il rappeler pour quelle raison autre on a des statuts et règlements ? Pour quelle raison autre, des mandats ont été fixés ? Pour quelle raison autre on a des instances et des procédures à l’amiable et à défaut devant le juge ? Si nous brisons nos murs publiquement, nous aurions enlevé sur nous-mêmes, le voile du respect et la considération. Et nous ne ferions mal qu’à nous-mêmes. Prendre conseil avec les hommes du boulevard d’août 2020.
Pire grand-père ! Quand la victime fait victime à son tour. Quand prendre parti sans recul devint la Loi. Quand celui qui doit rassembler opte pour la division. Victime d’une victime ? Où allons-nous ? Nous humilier nous-mêmes pour une aide mendia ment offerte. Pire, instrumentalisée par ceux qui jadis n’ont fait que piétiner la Presse. Faut-il se déshabiller publiquement ? Pour habiller qui ? Que laissons-nous aux futurs (Assep-MP). La même cyclique du 18 août et du 24 mai ? La cyclique ?
Je m’arrête là. Grand-père. Juste t’informer que c’est le tour au 4ème pouvoir, l’un des derniers encore restés dignes et nobles, jusque-là quand même en majorité, non encore vue, par les flashes de Kati et de Koulouba. Honneur à nos ainés ! Revenons à la Maison. Soyons démocrates et statutaires ! Soyons regardants de la confraternité, de l’avenir, de l’honneur de la presse et la loi. Rien que la loi. Pas les médias ! C’était ma 54ème lettre grand-père ! A mardi ! Inch’Allah !
Lettre de Koureichy