À la veille des élections prévues le 29 mai, l’ancien président sud-africain, Jacob Zuma, a mobilisé les militants de son parti, Umkhonto we Sizwe ou MK, dont il est devenu la figure centrale. Cette formation destabilise le Congrès national africain (ANC), l’ancien parti de Zuma, menacé de perdre sa majorité parlementaire.
Un autre groupe de partisans s’est réuni dans la province du Cap-Oriental pour prier pour le succès de leur parti.
« L’uMkhonto, c’est un appel pour l’ensemble du peuple sud-africain. Avant qu’il y ait des armes, nous avions l’habitude de manier des lances. Chaque homme tenait une lance pour protéger sa maison. C’est donc la lance qui libérera ce pays. uMhkonto, c’est sûr, gagnera ces élections, il n’y a aucun doute là-dessus. »
Le parti MK a été fondé par l’ancien président Jacob Zuma, aujourd’hui âgé de 82 ans. Chassé de l’ANC en 2017, il avait démissionné de son poste de président en 2018 sous le coup d’allégations de corruption.
lundi 20 mai, la Cour constitutionnelle, saisie par la Commission électorale, a jugé que la condamnation de Jacob Zuma à quinze mois de prison pour outrage à la justice en juin 2021 le disqualifiait, malgré la remise de peine accordée par le président Cyril Ramaphosa.
La décision du tribunal n’empêche pas le parti MK de se présenter.