Pour justifier cette décision, Bamako est revenu dans un communiqué publié le 7 février par le ministère malien des Affaires étrangères sur les sanctions imposées par cette organisation contre le Mali.
“Ni ses textes, ni aucun autre instrument juridique de l’Organisation ne prévoit la fermeture des frontières à un État membre”.
De plus, la CEDEAO a violé le droit d’accès à la mer et la liberté de transit du Mali, prévu par la Convention de l’Onu, souligne le Mali dans un communiqué.
RETRAIT DU MALI DE LE CEDEAO : EN RÉPONSE À LA LETTRE DE LA COMMISSION DE LA #CEDEAO LE GOUVERNEMENT DE LA RÉPUBLIQUE DU #MALI RÉITÈRE LE “CARACTÈRE IRRÉVERSIBLE DE SA DÉCISION DE SE RETIRER SANS DÉLAI DE LA CEDEAO”. PIC.TWITTER.COM/6EEPI81CYA
— NIGER TRIBUNE (@NIGERTRIBUNE) FEBRUARY 7, 2024
“Ces graves manquements commis par la CEDEAO rendent le Traité de la CEDEAO inopérant”, c’est pourquoi le Mali “n’est plus lié aux contraintes de délais [de la sortie, soit un an]”.
Sortie historique
Le Burkina, le Mali et le Niger ont annoncé leur retrait de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest dans un communiqué conjoint diffusé le 28 janvier.
Constatant “une grande déception” face à l’action de la CEDEAO, les autorités de ces trois pays ont décidé du “retrait sans délai” de l’organisation.
Source: https://fr.sputniknews.africa/