Afin de lutter contre l’insécurité en Afrique, en particulier au Sahel, un large soutien financier est nécessaire, a plaidé le Président angolais durant l’Assemblée générale de l’Onu. Le Conseil de sécurité de l’Onu pourrait se servir de contributions des États membres, a-t-il suggéré.
L’Afrique a besoin d’une large assistance financière pour lutter contre le terrorisme international qui déstabilise diverses régions du continent, a déclaré ce 20 septembre João Lourenço, le Président angolais, lors du débat politique général de la 78e session de l’Assemblée générale de l’Onu.
« Les pays africains ont besoin d’une aide financière pour les programmes de lutte contre le terrorisme », a-t-il indiqué.
Selon le chef d’État angolais, le Conseil de sécurité de l’Onu pourrait utiliser les contributions des États membres pour financer des opérations en faveur de la paix en Afrique sous mandat de l’Union africaine.
Le Sahel, une zone à risque
M.Lourenço pense que l’évolution de la situation au Sahel constitue une préoccupation majeure en Afrique.
« Cette partie du continent souffre des actions des groupes terroristes qui sont apparus lorsqu’un vide de pouvoir a été créé en Libye, y ont pris racine et ont commencé à se répandre dans les pays voisins », a-t-il rappelé.
Pour lui, cette situation a été suivie d’une nouvelle vague de changements de pouvoir anticonstitutionnels dans la région, organisés par les militaires.
Une manipulation derrière la situation au Sahel?
En plus de cela, une forte puissance se cache derrière ces événements, laquelle cherche à déstabiliser le Sahel, selon le dirigeant angolais.
« Cette force ne cherche qu’à étendre sa sphère d’influence et ses actions sont contraires au développement socio-économique des pays africains. »
La semaine de haut niveau de l’Assemblée générale des Nations unies se déroule à New York du 19 au 26 septembre. Plusieurs pays africains y sont représentés, entre autres l’Algérie, le Nigéria, l’Afrique du Sud et l’Angola.