À sa naissance, la CEDEAO était un “instrument de progrès dans le cadre de la construction du panafricanisme”, rappelle à Sputnik Afrique le vice-président en charge des projets stratégiques des BRICS.
“Cet instrument est progressivement devenu un bâton. D’abord cela a marché sur des béquilles, des béquilles occidentales, puisqu’une bonne partie des financements venait de l’Occident. Et maintenant c’est devenu un bâton contre tous les États qui veulent se libérer”, déplore Ahoua Don Mello.
Les pays souverainistes ont alors choisi de se libérer de ce “carcan”, a affirmé le responsable.
Selon lui, le nouveau modèle de panafricanisme “va avoir pour tâche essentielle de proposer un nouveau schéma d’intégration des États africains”.
Et d’ajouter: “Les BRICS sont là pour ouvrir cette opportunité-là à un monde multipolaire qui est en construction”.Le 28 janvier, le Mali, le Niger et le Burkina Faso avaient déclaré vouloir quitter la CEDEAO. Une décision motivée en partie par le trouble jeu de l’organisation autour d’une potentielle intervention au Niger, comme l’expliquait récemment à Sputnik Tarno Mamane, de l’Université Abdou-Moumouni de Niamey.
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