BAMAKO, 12 décembre (Xinhua) — La Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA) a vu mourir 310 de ses casques bleus et voir plus de 700 blessés dans ses rangs entre son déploiement en 2013 et son retrait dans quelques jours, a indiqué lundi à Bamako le chef de la MINUSMA,
.En ce qui concerne le processus de retrait, dix des treize emprises occupées par la force onusienne ont été déjà fermées et rétrocédées aux autorités maliennes, a-t-il ajouté lors d’une cérémonie officielle marquant le retrait définitif de la MINUSMA.
“Dans les prochains jours, des remises partielles des emprises restantes de la Mission, à savoir les camps de Bamako, de Gao et de Tombouctou, seront effectuées avant leur transformation en sites de liquidation à partir du 1er janvier 2024”, a précisé M. Wane, en donnant l’assurance que ses équipes et lui s’emploieront “à faire en sorte que la période de liquidation soit la plus courte possible”.
Il a par ailleurs rendu hommage aux casques bleus pour “les immenses sacrifices consentis” tout au long des dix années de présence de la Mission au Mali, sans oublier que, “de manière tangible, des milliers de Maliens” ont bénéficié de ses services.
“La MINUSMA fut, à plusieurs égards, un véritable laboratoire pour le maintien de la paix”, a déclaré pour sa part le secrétaire général adjoint de l’ONU chargé de l’appui opérationnel aux missions, Atul Khare, insistant sur “les innovations introduites” par la mission onusienne afin de s’adapter au contexte particulier dans lequel elle a opéré au Mali.
C’est à la demande du gouvernement du Mali que le Conseil de sécurité des Nations Unies a adopté le 30 juin dernier une résolution mettant fin au mandat de la MINUSMA à compter du 30 juin 2023 et fixant le retrait définitif de la force onusienne au 31 décembre prochain.
Xinhua