L’Afrique, notre cher continent, est dans l’ère du changement de paradigme. Et cela s’est nettement révélé au niveau politique. Dans la conscience collective, la question de la rupture d’avec la France, ancienne puissance coloniale, est désormais posée. Et même de façon irréversible. L’idéal est ici, de parvenir à un stade de compréhension où l’Afrique doit être l’acteur vrai et réel de son développement. Mais, comment l’africain pourrait-il véritable jouer ce rôle, si lui-même est un consommateur de la drogue ?
Le constat est que la jeunesse africaine, et cela dans tous les pays, prend énormément de plaisir dans la consommation de la drogue. Sans toutefois être spécialiste de la question des stupéfiants, nous pouvons faire référence aux comportements des jeunes dans nos différentes grandes villes. Car, ils sont nombreux, ces jeunes d’aujourd’hui qui pensent et croient que la consommation de la drogue, peut leur ouvrir la voie du succès et du bonheur.
Dans les milieux artistiques, sportifs, l’on observe tristement l’usage que font les jeunes de la drogue. Et il en est de même, dans les milieux des travailleurs manuels. Chez les jeunes réparateurs, mécaniciens, menuisiers, apprentis-chauffeurs et conducteurs de véhicules, la consommation et l’usage des stupéfiants est devenue une habitude. Quelles en sont les raisons ? De notre point de vue, elles sont bien diverses. Mais, nous ferons intervenir des spécialistes de la question, dans nos prochaines publications, pour franchement mieux nous édifier.
Toutefois, nous estimons qu’il est très important de réfléchir aux conséquences de la drogue, d’autant qu’elle impacte négativement sur la santé des consommateurs que sur la société dont ils sont l’émanation.
La délinquance, le banditisme sont donc craindre. Surtout, dans ces périodes d’une Afrique minée par le terrorisme. Car, la jeunesse pourrait être une proie facile au nom de l’argent. Dans le fond, c’est l’éducation des enfants qui fait désormais défaut. Le respect, la courtoisie et l’honnêteté ne sont plus hélas intégrés dans les comportements des jeunes.
Certains consommateurs ont leur santé détériorée. D’autres ont même été atteints au niveau du cerveau et sont devenus des débiles mentaux. Donc quel avenir pour l’Afrique ? La question se pose désormais, quand bien même, nous observons partout en Afrique que ces jeunes, sous l’effet des stupéfiants, animent des débats publics via les réseaux sociaux. L’inquiétude est là et plus que jamais justifiée. Où va l’Afrique ?
Monoko Toaly