Après avoir été suspendu en janvier par l’ANC, Jacob Zuma a été finalement exclu pour avoir porté atteinte à l’intégrité et la réputation de sa formation politique.
La commission disciplinaire de l’ANC, reproche à Jacob Zuma son soutien à uMkhonto we Sizwe, ce parti a privé le congrès national africain d’une majorité aux dernières législatives de mai. Le secrétaire général de l’ANC, Fikile Mabalula a expliqué en conférence de presse les raisons de cette expulsion : nous ne comprenons pas pourquoi vous avez rejoint un autre parti, puis vous défendez maintenant votre position alors que vous avez consciemment quitté l’ANC. Vous avez porté atteinte à l’intégrité de l’ANC. Vous avez tout fait pour nous faire descendre sous la barre des 50 %, et nous nous trouvons actuellement dans cette situation difficile. Toutes ces actions ont eu des conséquences. Nous devons maintenant faire face aux répercussions des décisions et des actions de Jacob Zuma.
Jacob Zuma a gravi les échelons de l’ANC depuis son entrée en 1959 avec la section jeunesse. Il a exercé la présidence du parti pendant dix ans, avant d’être contraint de quitter ses fonctions en 2018, suite à plusieurs scandales de corruption.
« Indépendamment du rang occupé, toute infraction aux règles et à la constitution engage notre responsabilité de maintenir la discipline au sein du parti. Toute personne fautive sera soumise à la procédure disciplinaire de l’ANC. Nous n’aurions jamais imaginé devoir faire face à une telle situation, où notre ancien président se retrouve soumis à une commission de discipline » a-t-il ajouté.Le parti MK s’est dit choqué de l’expulsion de Jacob Zuma et a invité l’ANC a tenir compte du statut de l’ex-président sud-africain. Pour sa part Jacob Zuma, soutient être toujours membre du vrai ANC, il a 21 jours pour faire appel de la décision de la commission disciplinaire.