Au terme de sa conférence à Fleury-Mérogis près de Paris, le samedi 16 mars dernier, Kemi Seba s’est confié à la presse française. Le militant a laissé entendre qu’il n’était pas téléguidé par les Russes comme beaucoup le pensent.
La preuve, son ONG Urgences panafricanistes travaille avec les gouvernements d’autres pays, comme le Venezuela, Cuba et l’Iran. C’est « de la géostratégie » explique t-il.
« Même les 400000 euros, c’est pas une somme exacte »
Le journaliste qui l’interrogeait l’a brièvement coupé, pour lui demander s’il considère les 400000 euros reçus de Wagner comme de la géostratégie ? « Déjà je vais vous dire quelque chose. Même les 400000 , c’est pas une somme exacte. Et je peux vous dire une chose. On reçoit beaucoup plus du gouvernement vénézuélien. On a reçu beaucoup plus du gouvernement iranien. On reçoit beaucoup plus des entités qui veulent soutenir notre programme d’actions sociales, qui veulent nous soutenir dans nos actions politiques, dans nos actions géostratégiques de manière générale », a déclaré Kemi Seba.
Ce ne sont pas nos « messies »
Il a toutefois rappelé que ces partenaires ne sont pas considérés comme des « messies » par son ONG. « Il arrive un moment dans l’histoire où on a besoin d’alliance ponctuelle. Alliance ponctuelle ne signifie pas alliance éternelle. Les Russes ne sont pas nos patrons et ne le seront jamais », a assuré le militant panafricaniste.