L’ex-footballeur Jean-Pierre Papin, légende de l’Olympique de Marseille, l’ex-basketteur Tony Parker ou le rappeur Soprano feront partie jeudi de la centaine de porteurs de la flamme olympique à Marseille, première étape du relais qui la mènera jusqu’à Paris pour l’ouverture des JO-2024 le 26 juillet.
Mercredi 8 mai, la flamme débarquera dans la deuxième ville de France après 12 jours de traversée de la Méditerranée à bord du trois-mâts Belem. Le nageur Florent Manaudou sera le premier porteur de la flamme sur le sol français. Le chaudron olympique sera allumé vers 19h45.
Puis le 9 mai, la flamme va parcourir Marseille, qui sera avec Paris la seule ville française à être traversée pendant une journée entière. Le relais se fera sur huit segments via plusieurs lieux emblématiques de la ville. Il débutera à la basilique Notre-Dame de la Garde, qui domine la Méditerranée, et se terminera devant le Stade Vélodrome.
Les noms de plusieurs relayeurs ont été dévoilés par les organisateurs du relais. C’est le cas de Jean-Pierre Papin, Ballon d’Or en 1991, de Tony Parker, star du basket-ball, de Valentin Rongier, actuel capitaine de l’OM, ou de Didier Drogba, autre légende du club marseillais.
Louisa Necib, Marseillaise et ancienne N.10 de l’équipe de France de football, fait aussi partie des relayeuses, comme le rappeur Soprano, les anciens nageurs Fabien Gilot et Frédérick Bousquet ou le chef triplement étoilé Alexandre Mazzia.
Outre les sportifs et artistes renommés, des citoyennes et citoyens engagés porteront eux aussi la flamme olympique, comme Nathalie Paoli, cofondatrice de l’association Le Point rose qui soutient les parents ayant perdu un enfant pour qu’ils retrouvent résilience et joie de vivre.
« Quand on perd un enfant, il y a quelque chose qui s’éteint, la flamme vitale vacille chez les parents », a raconté à l’AFP cette femme dont la fille Carla-Marie fut emportée par une tumeur à l’âge de neuf ans.
« Mais l’enjeu pour les parents ayant vécu un tel malheur, c’est de garder cette flamme vitale en eux, du coup c’est vraiment très symbolique d’être une porteuse de la flamme olympique », a-t-elle ajouté.
Pour celle qui a accompagné des centaines de parents en deuil à travers le Point rose, association basée près de Marseille, la flamme symbolise aussi ces enfants décédés trop tôt, mais « qui continuent d’éclairer les vies de leurs parents ».