Le premier, apprenti-chauffeur, est le principal suspect. Il était avec la victime le jour des faits. Face aux enquêteurs, il a avoué avoir tué puis brûlé le corps de la victime, Moustapha Dimé, son ami. Ensuite, a-t-il complété, il a conduit la moto de ce dernier jusqu’à Nguékhokh et l’a vendue à E. Dione. D’après L’Observateur, qui suit l’affaire, Sy est poursuivi pour association de malfaiteurs, assassinat avec actes de barbarie et blanchiment de capitaux.
E. Dione est, lui aussi, envoyé à la prison de Thiès. Le journal du Groupe futurs médias rapporte qu’il est inculpé d’association de malfaiteurs, blanchiment de capitaux, détention de chanvre indien et recel. Tôlier de son état, établi à Nguekhokh, Dione serait l’acheteur de la moto du «Jakartaman» tué.
Pour sa part, W. Diop s’en tire à bon compte. Pour le moment. L’Observateur informe en effet que ce dernier a bénéficié d’une liberté provisoire, «le juge d’instruction [considérant] que son implication dans l’assassinat de Dimé» serait minime.
Moustapha Dimé était porté disparu le 2 juin. Deux jours plus tard, il a été retrouvé mort dans un champ à Mbodjène, les restes de son corps calcinés.