Benyamin Netanyahou se retrouve coincé dans un étau diplomatique qui ne cesse de se resserrer. Les bombardements aériens, de chars et d’artillerie de l’armée israélienne dans la bande de Gaza, qui ont fait des milliers de morts depuis le début de la guerre le 7 octobre, suscitent des pressions tous azimuts.
La plupart des pays européens, les Nations unies, des organisations non gouvernementales ou encore l’Organisation mondiale de la santé s’indignent des victimes «collatérales», en majorité des civils palestiniens, des dégâts infligés aux hôpitaux et d’une situation humanitaire dans l’enclave qui vire à la catastrophe.
Lundi, le premier ministre israélien a dû s’expliquer à Tel-Aviv avec le secrétaire américain à la Défense, Llyod Austin, et le chef d’état-major, le général Charles Q. Brown, alors que le président Joe Biden a dénoncé ces derniers jours des raids aériens israéliens «aveugles». Les Américains plaident pour une «réduction de l’intensité» des opérations de Tsahal dans la bande de Gaza.
Autrement dit, il s’agirait de mettre un point final à la première phase de la guerre déclenchée il y a plus de deux mois, à la suite des massacres commis par des commandos du Hamas dans le sud d’Israël qui ont fait 1129 morts tandis que 240 Israéliens et étrangers étaient pris en otage.