À la suite des violents incidents survenus le 11 novembre 2024 à Saint-Louis, ayant entraîné des blessés et plusieurs arrestations, l’intercoalition Takku Wallu / Samm Sa Kaddu a organisé un point de presse pour réagir aux accusations portées contre elle. Par la voix de Mansour Faye, l’intercoalition a fermement rejeté les allégations de violence et de provocation, qu’elle attribue au parti PASTEF.
Selon les membres de l’intercoalition, la journée du 11 novembre devait marquer l’arrivée pacifique de la caravane nationale de la coalition Samm Sa Kaddu dans la ville de Saint-Louis.
« L’accueil réservé à cette caravane avait pour but de partager les valeurs de stabilité et de prospérité pour le Sénégal. Toutefois, après le départ de la caravane, des vidéos montrant des scènes de violence ont rapidement circulé sur les réseaux sociaux, ce qui a provoqué la consternation au sein de la coalition », a déclaré Mansour Faye.
L’intercoalition Takku Wallu / Samm Sa Kaddu accuse le PASTEF de tenter de saboter son image en la liant à ces actes de violence.
Selon l’intercoalition, « Le PASTEF chercherait à ternir notre réputation à travers des accusations infondées, exploitant une situation de tension pour détourner l’attention du public », a affirmé Mansour Faye. Les représentants de l’intercoalition ont rappelé leur attachement aux principes de paix et de cohésion sociale, dénonçant toute forme de violence.
Selon Mansour Faye, les violences auraient éclaté lorsque des militants du PASTEF, se présentant comme marchands ambulants, auraient tenté de bloquer la route empruntée par la caravane de l’intercoalition sur l’avenue Macky Sall.
« Des jets de pierres auraient alors visé les véhicules du convoi, blessant certaines personnes et provoquant une agitation », a-t-il ajouté. L’intercoalition se défend en affirmant qu’elle n’a joué aucun rôle dans ces violences, qu’elle condamne avec fermeté.
À la suite de ces événements, de nombreuses arrestations ont visé des militants et agents de sécurité de l’intercoalition, ce qui, selon leurs dirigeants, fragilise leur campagne et la sécurité de leur candidat. La tête de liste départementale, déplorant cette situation, a demandé l’intervention du Procureur de la République et de la Commission électorale nationale autonome (CENA) pour que des mesures de protection adéquates soient prises.
L’intercoalition s’en est également prise au Ministre de l’Intérieur, l’accusant de partialité et de soutien à un candidat unique. Cette situation, estiment-ils, pourrait nuire à la cohésion sociale ; les responsables de l’intercoalition demandent la libération immédiate de leurs militants détenus.