Le président bissau-guinéen a fait mercredi sa première apparition médiatique depuis la tentative de coup d’Etat
Réagissant pour la première depuis les troubles enregistrés dans la nuit du 30 novembre au 1er décembre en Guinée-Bissau, le président Umaro Sissoko Embalo a affirmé, mercredi, que c’était bel et bien une tentative de coup d’Etat.
S’exprimant sur la chaîne France 24, il a pointé du doigt l’opposition, majoritaire au parlement d’être derrière cette tentative de putsch.
Il a, toutefois, tenu à assurer que les choses étaient rentrées dans l’ordre.
S’agissant de la dissolution du parlement, décision qu’il a prise en début de semaine et décriée par certaines voix internes et des parties extérieures, Embalo a expliqué qu’elle a été dictée par l’implication du parlement en place, notamment son président, Domingos Simões Pereira, à « légitimer le coup d’Etat ».
Embalo a, en outre, annoncé que 75 personnes ont été arrêtées et emprisonnées depuis cette tentative.
Regrettant que les coup d’Etat soient “à la mode dans la sous-région ouest africaine”, il a affirmé qu’en Guinée-Bissau ces tentatives seront « toujours échouées ».
Des affrontements avaient opposés dans la nuit du 30 novembre au 01er décembre, des soldats de la garde nationale aux forces spéciales après la libération par les premiers deux ministres interrogés par la police sur le retrait d’une somme de dix millions de dollars des caisses de l’Etat.
Les deux ministres concernés sont celui de l’Economie et des Finances Souleiman Seidi et le secrétaire d’Etat au trésor public, Antonio Monteiro.
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