En Guinée-Bissau, des militaires lourdement armés et encagoulés ont fait irruption hier lundi 4 octobre dans les locaux de la radiotélévision d’État. Selon une source de l’agence de presse Lusa, ils ont « demandé à voir le directeur général ».
Quand ce dernier s’est présenté, il a reçu l’ordre de rendre les clés de son bureau et des voitures du service. Les militaires l’ont ensuite congédié, ainsi que tout le personnel de la radiotélévision bissau-guinéenne.
Le président Embalo confirme la présence de militaires dans le service
Dans un message publié dans la même journée sur X, le président Umaro Sissoco Embalo a confirmé la présence des forces de défense et de sécurité dans ce service d’État.
À l’en croire, ils y ont été « positionnés pour sécuriser le changement de direction en cours ». Un peu plus tôt, le chef de l’État avait dissous le Parlement bissau-guinéen. Une conséquence des affrontements entre les éléments de la garde nationale et les forces spéciales de la garde présidentielle le jeudi 30 novembre et le vendredi 1er décembre. Monsieur Embalo soutient que ces évènements sont en réalité une « tentative de coup d’État ».