Des émissaires des rebelles houthis, soutenus par l’Iran, ont quitté l’Arabie saoudite, mardi, après des pourparlers visant à obtenir un cessez-le-feu au Yémen. La délégation a évoqué des pourparlers « positifs », sans toutefois faire état d’avancées concrètes sur le dossier.
Il n’y aura eu aucune annonce à l’issue de la visite. Des représentants des rebelles houthis sont rentrés, mardi 19 septembre, à Sanaa après des pourparlers « positifs » en Arabie saoudite, mais sans avancées concrètes avec la riche monarchie du Golfe impliquée dans la guerre au Yémen, pays théâtre de l’une des pires crises humanitaires au monde.
Cette délégation s’était rendue à Riyad jeudi dernier pour sa première visite annoncée publiquement depuis 2015, date à laquelle l’Arabie saoudite a pris la tête d’une coalition militaire anti-houthis en appui au gouvernement yéménite.
Les responsables des Houthis – un mouvement soutenu par l’Iran – « sont revenus, accompagnés du médiateur omanais, dans la capitale Sanaa, après cinq jours de négociations à Riyad », a annoncé Al-Masirah, la chaîne de télévision des rebelles.
« Il y aura un nouveau cycle de négociations », a déclaré sur X Ali Al-Qhoom, membre du conseil politique des Houthis, sans faire état d’avancées concrètes à Riyad. Selon lui, les pourparlers ont toutefois été « sérieux et positifs » et marqués par « l’optimisme » quant à la possibilité de « dépasser les blocages » entre les Houthis et les Saoudiens.
« Soutenir le processus de paix au Yémen »
Dans un communiqué publié tôt mercredi sur X, le ministère saoudien des Affaires étrangères a également salué les « résultats positifs » des pourparlers portant sur « l’élaboration d’une feuille de route pour soutenir le processus de paix au Yémen ».
La partie saoudienne des pourparlers à Riyad était dirigée par l’ambassadeur de l’Arabie saoudite au Yémen, Mohammed al-Jaber, précise le même communiqué.