Financé par le gouvernement canadien à hauteur de 25 millions de dollars, soit plus de 15 milliards de francs CFA, avec l’appui technique de la FAO, le projet d’amélioration de la résilience des écosystèmes et des communautés face au changement climatique (Parec-Cc) a été lancé sur le tracé de la Grande muraille verte.
Le projet intervient dans 18 communes des régions de Louga, Matam et Tambacounda contre la dégradation des terres, rapporte le Soleil.
Il s’agira, explique le ministre de l’Environnement et de la Transition écologique, Daouda Ngom, repris par le journal, «de réduire de 5% la prévalence de l’insécurité alimentaire dans les zones d’intervention, d’augmenter de 6% les revenus, et de relever de 5 pour-cent le stock de carbone».
«Avec ce nouveau programme qui sera exécuté par l’Agence sénégalaise de la reforestation et de la Grande muraille verte (ASERGMV), l’État entend restaurer les bases de production, promouvoir les chaînes de valeur agrosylvopastorale et s’appuyer sur des solutions basées sur la nature afin de garantir une meilleure adaptation des unités exposées au changement climatique», détaille la tutelle.
«Le Parec-Cc couvrira une superficie de 20 395 km2 et devrait avoir un impact positif sur 400 000 personnes », poursuit le membre du gouvernement sénégalais.