Selon un média local, l’adoption du projet de loi permettra de protéger les normes culturelles et les systèmes de valeurs ghanéens immaculés.
Le journal The Ghanaian Times note que lors de la deuxième lecture du projet de loi le mercredi, qui a été déposé au Parlement le 2 août 2021, le président de la commission et député d’Asante Akim Central, Kwame Anyimadu-Antwi, a déclaré que bien que la majorité des Ghanéens soient en faveur de l’adoption du projet de loi, il existe des préoccupations importantes en matière de droits de l’homme qui méritent d’être prises en considération.
Le média ghanéen explique que le projet de loi privé de 25 articles vise à garantir les droits sexuels de l’homme et les valeurs familiales ghanéennes, à interdire les relations homosexuelles, la propagande ou la promotion des activités liées aux lesbiennes, gays, bisexuels, transgenres, homosexuels et intersexes (LGBTQI+), à assurer laprotection et le soutien des enfants, des personnes victimes ou accusées d’activités homosexuelles et autres, ainsi que d’autres personnes, et à traiter de questions connexes.
L’article cite M. Anyimadu-Antwi qui a souligné que lors de la présentation du projet de loi, plus de 200 memoranda ont été reçus pour et contre le projet de loi par des groupes religieux et des groupes de défense des droits, avec neuf auditions publiques.
Il a également soutenu devant les parlementaires que sur la base des contributions de ces auditions publiques, des modifications ont été apportées, y compris le changement du titre du projet de loi en Promotion HumanSexual Rights and Family Values Bill, 2021 (projet de loi sur la promotion des droits sexuels et des valeurs familiales).
En conclusion, M. Anyimadu-Antwi a révélé que la Conférence des évêques catholiques, dans son engagement avec la commission, a déclaré que « Dieu aime celui qui fait, mais déteste l’acte » précisant que, même si la société ghanéenne désapprouve les relations homosexuelles, des efforts doivent être faits pour changer les personnes qui sont impliquées dans cet acte.