Le lundi 4 septembre restera à jamais gravé dans l’histoire du Gabon. Le général Brice Clotaire Oligui Nguema a prêté serment à la présidence de la République du Gabon. À cet événement, plusieurs personnalités étaient présentes, dont d’anciens membres du régime d’Ali Bongo et des opposants qui étaient candidats à la dernière élection présidentielle. Un seul manquait à l’appel : Albert Ondo Ossa. Le candidat consensuel était sans doute l’absent le plus notable de cet événement. Celui qui réclamait une reprise du processus électoral voyait sûrement d’un mauvais œil cette prestation de serment.
Au lendemain de son investiture, le nouveau président du Gabon s’est rendu au domicile de l’opposant. « Aujourd’hui, chez moi, j’ai pu m’entretenir en toute intimité et collégialité avec le président de la transition et la Commission pour la restauration des institutions (CTRI). Osons espérer en un avenir meilleur et resplendissant pour notre cher pays, le Gabon », peut-on lire dans un message publié par Albert Ondo Ossa sur ses plateformes sociales. Un premier pas vers le dialogue ?